jeudi 21 mars 2013
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"En attendant, dégustons une tasse de thé. La lumière de l'après-midi éclaire les bambous, les fontaines babillent délicieusement, le soupir des pins murmure dans notre bouilloire. Rêvons de l'éphémère et laissons-nous errer dans la belle folie des choses." ( Kakuro Okakura )
17 commentaires:
Défaillance des corps
Brûlure du passé
Usure des étoiles
Déshabillons les désespoirs
Vraiment "touchante" cette photo !!
Etre sans mémoire
Sans questions
Sans réponses
Sans des_espoirs
L'élégance du rien
Donc de l'impossible...
Quand tout reste possible !!
Merci Edith,
Ca me touche que cette photo vous touche.
Impossible oubli
La terre tourne à l'envers
Ici, au Maroc ou ailleurs
Grand chambardement !!
Equilibre précaire
Entre vie et trépas
Becquée quotidienne
Le vent s'engouffre
Et gronde
Et s'abîme
Et s'engloutit
Jusque sous les mots
Et soulève
Et emporte
Et fait fuir
Les maux qui s'éparpillent
Sous ses ailes
...Et pourtant
Le soleil s'acoquine de nouveau
Avec mon lopin de terre
Et la graîne d'espérance
Resurgit au milieu des pâquerettes
Et des boutons d'or...
Je crois que c'est la photo qui a appelé de votre part le plus de messages, non ?
Merci d'y semer ces graines de beauté.
Oui!
Je vous l'ai dit, elle me touche beaucoup, me parle même...Vraiment!
Le passé sans doute...Qui fait aussi ce que nous sommes!!
Je me piquai aux épines
Des roses offertes
En un jour de frimas
Je regardai la blessure
Elle me parlait de Lui
Les blessures se refermeront
Et je rechausserai
Mes souliers vernis
Pour aller danser
Dans les champs alentours
Et glaner le chant des oiseaux
Un soir de mai
Mon coeur s'avançait, hésitant
Dans l'antre de l'avenir
Le mannequin du passé
S'étant mis à nu
Rien ne résiste au temps
J'ai ouvert la porte au vent
Il se battait avec le froid
Repos du guerrier
Hier inaugurait demain
D'obscurité vers la lumière
Nous forgions son augure...
Je l'aurais pris par la main
S'il ne s'était tenu à l'écart
L'Amour du jour
Elle voulait dormir
Elle ne voulait que dormir
Le cœur en apnée
Tout se perd
Dans ce pas de deux lascif
Pas de deux pour le pas déformé
D'un hier de décombres immobilisés
Tout s'enfuit
Quand les mannequins des palaces
Se battent la place en titubant d'ivresse
Dans les vitrines déglinguées
Tout s'affole
Sur des sols abandonnés à la crasse
Où les grains de fine poussière
S'enlacent en se déchirant
Tout s'en va
Dans des silences trompeurs écrasant
Les décors entrecoupés d'usure
Hurlant les non dits séculaires
Tout se caresse
En coloriant de nos bleus voyageurs
L'âme noircie de ces souvenirs
Fredonnant leur passé révolu
Tout s'enlumine
Quand je repeins la toile à la lumière
Filtrant un renouveau entrevu
Dans la nudité du désespoir
Ema
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