samedi 29 septembre 2007

Les hauts sommets de la joie, les profondes vallées de la tristesse
























Egarée ou abandonnée, pas encore sevrée, adoptée immédiatement, une petite chatte est arrivée chez nous lundi dernier.

Une petite semaine pour lui offrir le meilleur, lui donner confiance et force, et un nom : Clarytine (certains comprendront).
Une petite semaine pour s'attacher, pour caresser et se sentir généreux.

Cela n'a pas suffi.

Elle est partie aujourd'hui, doucement, sur la pointe des pattes, comme dans un souffle. Elle avait 4 ou 5 semaines.

Nous sommes tristes.

Les petits animaux nous apprennent bien des choses, parfois à nous confronter avec le plus dur, la mort. Si le coeur de l'enfant en est affligé, la disparition lui offre peut-être un apprentissage inespéré: la vie est un combat, la vie a un terme, la tristesse est un sentiment qui nous honore, il fait de nous des êtres conscients et sensibles.

3 commentaires:

Nicole a dit…

Pour nous simples terrestres, la mort est dure à avaler mais il existe sûrement d'autres dimensions où la vie continue. Une vie parallèle.

Ce qui est merveilleux, c'est que l'on apprend de plus petit que soi. Un chaton et l'émerveillement du questionnement renaît...

Anonyme a dit…

Anne, tu penseras à me rendre "arsenic et vieilles dentelles"...

Anonyme a dit…

Gros bisous à Ariane qui doit être bien triste, à son papa qui aime beaucoup les petits chats...