vendredi 15 janvier 2010

Youpi !

LE PIRE DES JOBS
The Wall Street Journal établit la liste des meilleurs et des pires jobs pour l'année à venir.
Basé sur cinq critères le photo-journaliste se place sur 200 tout à la fin : en 189ème position entre pompier et boucher. 
Et le meilleur boulot, c'est celui d'analyste de risque qui évalue l'impact financier des catastrophes qui sont, d'ailleurs aujourd'hui, de moins en moins naturelles ! 

Quid des grands reporters comme Patrick Chauvel, Yan Morvan ou Christian Povéda. On n'a plus besoin d'eux pour voir la réalité en face. Pour comprendre le monde qui nous entoure, seul compte l'avis de l'actuary (c'est le terme anglais pour l'analyste) pour savoir combien et à qui cela peut coûter. L'explosion des banlieues ou la violence des Maras n'est qu'un savant calcul financier !  

Les vagues de licenciement se poursuivent dans la presse américaine. 
Le Washington Journal a viré tous ses photographes et tous ses iconographes. Le gardien de nuit fera sans doute le choix des images fournies par un bradeur d'image ! 
En France, après le dépôt de bilan de l'Œil Public, on peut se poser la question du nombre d'agences qui auront disparu à la fin de l'année 2010.

(Merci à Nicolas Rosès qui m'a fait prendre connaissance de cet avenir tout en rose pour le monde du photo-journalisme... )

1 commentaire:

Cat a dit…

C'est pas qu'un job, c'est un état d'esprit.