Blue One
"La route sera longue. Le chemin sera escarpé. Nous ne parviendrons peut-être pas au but en un an ou même un mandat, mais l'Amérique - je n'ai jamais ressenti autant d'espoir que ce soir - y arrivera. Je vous le promets - nous y arriverons. Il y aura des revers et des faux départs. Nombreux sont ceux qui ne seront pas d'accord avec chaque décision que je prendrai en tant que président, et nous savons que le gouvernement ne peut résoudre chaque problème. Mais je serai toujours honnête avec vous à propos des défis que nous affrontons. Je vous écouterai, surtout lorsque nous serons en désaccord. Mais avant tout, je vous demanderai de prendre part au travail qui consiste à reconstruire cette nation comme cela s'est toujours fait en Amérique depuis 221 ans, bloc par bloc, brique par brique, main calleuse par main calleuse" (...)
"A ceux qui nous regardent ce soir d'au-delà de nos rivages, des parlements et des palais jusqu'à ceux qui se blottissent autour de postes de radio dans les coins oubliés du monde - nos histoires sont distinctes, mais notre destin est partagé, et une nouvelle aube de leadership américain est arrivée. A ceux qui voudraient abattre ce monde - nous vous vaincrons. A ceux qui veulent la paix et la sécurité - nous vous soutenons. Et à tous ceux qui se demandent si le phare de l'Amérique brille toujours autant - ce soir, nous avons prouvé une fois de plus que la véritable force de notre peuple vient non pas de la puissance de nos armes ni de l'échelle de notre prospérité, mais du pouvoir endurant de nos idéaux : la démocratie, la liberté, l'opportunité, et espoir qui ne cède pas. Car tel est le vrai génie de l'Amérique - l'Amérique peut changer. Notre Union peut être perfectionnée" (...)
"Ce soir je pense à une femme qui a voté à Atlanta (...) Ann Nixon Cooper a 106 ans. Elle est d'une génération née juste après l'esclavage (...) à une époque où quelqu'un comme elle ne pouvait pas voter pour deux raisons : parce qu'elle était une femme, et à cause de la couleur de sa peau".
Discours de victoire de Barack Obama.
(LE MONDE | 05.11.08 | 09h24)
4 commentaires:
Ah tout de même... je craignais un moment que l'ancienne sentinelle républicaine l'était vraiment...
Comment peut-on être républicain dans un pays pareil? Ca nous rappelle au passage que si le monde vibre à l'unisson aujourd'hui, c'est autour de valeurs humaines.
Les Olabamistes et autres KKklanistes peuvent se rhabiller.
J'aurais aimé être dans 3 ou 4 endroits cette nuit: Chicago, New-York, le Kénya...
La liesse ne durera pas mais ça fait du bien.
Obama casse la baraque!
Ou la Maison Blanche, la nouvelle baraque d'Obama.
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