vendredi 25 février 2011

"Bouteille à l'amer" (2)




















(Cliquez sur la photo pour l'agrandir)


Certains habitants de Beijing travaillent comme chiffonniers. Ceux que j'ai croisés étaient surtout des gens à la retraite. 

Précieux auxiliaires pour l'environnement, ils parcourent plusieurs kilomètres par jour pour assurer ce travail. Plastique ou carton sont les deux principaux matériaux que récupèrent ces arpenteurs de trottoirs. 

J'ai appris que les bouteilles vides sont vendues aux récupérateurs en tricycle et qu'on peut en obtenir 0,1 ou 0,2 yuan chacune. Le gain journalier peut s'élever de 20 à 50 yuans par jour (environ 2 à 5 euros).

Les récupérateurs en tricycle revendent ensuite leur cargaison auprès de centres de tri qui font des chiffres d'affaires impressionnants.

"Combien de personnes font de la récupération à Beijing? L’Institut des sciences sociales de Beijing a compilé des statistiques en 2006. Il y avait alors 300 000 récupérateurs qui, ensemble, ont gagné trois milliards de yuans par an. Selon d’autres statistiques, en 2009, le volume d’objets recyclés à Beijing a atteint quatre millions de tonnes. Ce volume est deux fois plus gros que la colline de Charbon qui se trouve derrière la Cité interdite."
(Li Wuzhou, www.chinatoday.com)

Cette armée de "petites mains" qui travaille dans des conditions difficiles participe d'une économie du recyclage qui devrait encore se développer dans les prochaines années.


Sur le même thème, 2 publications précédentes :


"Bouteille à l'amer" (1)

Xiamen, nuit d'été

Aucun commentaire: